Quels sont les grandes étapes de l’évolution des tests ADN dans le temps ?

Avant l’existence des tests adn, on avait recours à plusieurs autres moyens afin d’identifier des personnes : le paternité groupe sanguin, les tests sérologiques ou encore les tests HLA. Toutefois, établir un lien de filiation ou déterminer le père biologique d’un enfant n’a jamais été aussi simple. Ce n’est que lors de l’apparition du test ADN, que la génétique a été mise en avant ! Seule une expertise biologique permet de connaître l’identité d’une personne !

Existence du test adn : Depuis quand ?

Le 1er test adn remonte dans les années 70 ou 80 environ. Toutefois, la police scientifique utilise la génétique depuis longtemps et c’est l’hérédité du groupe sanguin qui a été reconnue en 1er depuis les travaux de Mendel, avec une utilisation des décennies plus tard. Courant années 70, les laboratoires de police furent les 1er à utiliser un comparateur de marqueurs génétiques.

A l’époque, il n’était pas encore question de recherche de lien de filiation car les techniques utilisées furent encore rudimentaires. Effectuer un test adn pouvait prendre des semaines. Le test sanguin servait à identifier :

  • Les rhésus ;
  • Les groupes sanguins A, B et O. 

En savoir plus sur les groupes sanguins (Paternité groupe sanguin)

En se focalisant sur l’existence de certaines protéines dans le sang comme les antigènes, on a pu cerner 4 groupes sanguins : Le groupe sanguin A, B, AB et O. 

Lorsque l’on veut déterminer les groupes sanguins, on utilise le système ABO. Cela permet d’avoir des renseignements inestimables sur le patient et de réaliser diverses procédures médicales pour une éventuelle transfusion sanguine. 

Le groupe sanguin est héréditaire, et logiquement, on peut évaluer le groupe sanguin d’un enfant en examinant celui de ses parents. Par contre il n’est pas possible d’entamer une recherche de paternité avec ces seules données. En cliquant ici vous en saurez plus sur la paternité groupe sanguin.

Qu’en est-il des tests sérologiques ?

Des scientifiques ont fait la découverte de protéines à la surface des cellules permettant d’en savoir plus sur les gènes d’une personne. On fait donc face à l’apparition des groupes sanguins Rh, Duffy ou encore Kell. Ils se basent sur la présence d’antigènes hérités de façon biologique.

Le test sérologique ne permet pas de déterminer le père biologique de l’enfant. Par contre, le HLA ou antigène leucocytaire humain, protéine se trouvant dans l’organisme, a permis de résoudre certains soucis de parenté. Le pouvoir d’exclusion est tout de même de 80%, contre 90%, associé à un test sérologique et ABO.

Les premiers tests ADN

Les test adn RFLP

Les tests ADN RFLP sont des analyses du polymorphisme de longueur des fragments de restriction. C’est d’ailleurs le tout premier test à utiliser l’ADN en se servant des endonucléases de restriction afin de fragmenter l’ADN. 

En ce qui concerne le test de paternité, l’ADN de l’enfant est hérité de sa mère et de son père présumé. Une moitié correspondant avec un profil génétique précis.

Le test adn par PCR

Dans les années 90, le test RFLP fut remplacer par le test ADN PCR. Beaucoup plus rapide et sûr que son prédécesseur, il ne demande qu’une infime portion d’ADN. Ainsi, les échantillons de salive sont largement suffisants pour l’extraction des empreintes génétiques. 

La prise de sang n’est plus de mise car l’analyse PCR se base surtout sur des régions de l’ADN dénommées STR ou Short Tandem Repeats. 

Pour un test paternel, l’ADN de l’enfant doit concorder avec celui de ses parents, sauf dans le cadre d’une mutation génétique.

Le séquençage

C’est sans aucun doute la méthode la plus moderne pour le demandeur de la filiation paternelle. Il consiste à faire une comparaison des séquences ADN de deux personnes testées pour évaluer si elles présentent ou non des similitudes. Il est aussi utilisé dans le cadre d’un test prénatal, donc avant la naissance d’un enfant.

 

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